top of page

Nos impressions année 2013/ 2014

Classe de Première

 

Le spectacle du 24 mars, vu par la scène….

 

Ca faisait un bout de temps que l’on ne s’était plus servi de moi, j’étais fier de redevenir utile après une telle hibernation ; par contre, une fois que j’ai vu le « troupeau de vaches » de l’option théâtre du lycée français, j’ai vite changé d’avis…. Ils arrivaient comme des tocards, j’allais mourir….

 

Le 24 Mars était le jour de ma mort

L’heure ? 14 heures !

 

Ils ont tous commencé par se jeter sur moi en s’amusant à me sauter dessus. A un moment donné, les terminales et le nain à cravate orange ont commencé à se lancer des paris. Lui et un autre type qui ressemblait au Roi me grimpaient dessus sans problèmes, par contre les filles, j’ai non seulement senti leurs jambes se casser, mais j’ai surtout senti mes côtes se briser !!!

 

Heureusement madame la chef est arrivée, mais en fait pour m’en renvoyer d’autres. S’ils avaient été calmes, ça aurait été, mais non ! Un combat de sumo aurait été plus facile à vivre, j’ai survécu à la pire race d’acteurs, les danseurs. Et à gauche, à droite, ils n’en finissaient plus… incroyable ! J’avais déjà des problèmes de dos, mais quand le danseur à casquette a sauté, j’ai failli tout lâcher !

La seconde équipe était plus nombreuse, mais elle était acceptable, pas de gros mouvements, calme ! C’était un massage thaïlandais… Relaxant, je me suis bien amusé en plus….

Le troisième groupe par contre était presque aussi énervant que le premier, à gesticuler, à présenter en écho, j’avais à la fois mal au dos avec tout leurs mouvements, et j’avais mal au crâne. Oh, ils étaient marrants, c’est sûr, je me souviens même d’un travesti qui parlait de motos, mais je ne sais plus pourquoi…

 

VLAD

 

 

 

Classe de Seconde

 

Le samedi 22, on avait répétition générale au lycée, l’après-midi. Il faisait si beau que ça allait forcément être bien ! On s’est échauffé dehors, c’était sympa : beau temps, camaraderie, ch’ta : un cocktail gagnant ! Un filage technique global pendant l’après-midi, où on a découvert la totalité des scènes des Term et les chorés des 1ères. Les premières étaient géniaux ! Leurs danses étaient tellement cool, j’étais morte de rire et impressionnée. Des scènes des Term, je préfère celle au texte loufoque, avec la cousine Paulette. Par contre des deux mises en scènes… Pas de préférence. Le mieux de cette répète, c’était bien l’échauffement je trouve, plus convivial que celui du lundi. Lundi d’ailleurs ! Lundi lundi lundi ! Lundi, hier. Lundi, la première ! 7h au même endroit, à théâtrer ! C’était vraiment… Inoubliable. Au moins les séances de maquillage, ou rien que le mal que mes cheveux ont donnés à toutes celles qui ont tentés d’en faire une tresse (mes sincères applaudissements à Léa, Anaïs, Marie…). Mais ce qui m’a vraiment plu, c’était les discutes et boissons avec les 1ère pendant le spectacle des Term, même si certains rigolaient un peu fort. On a tous parlés, du théâtre, de tout etc. Je me suis rendu compte que je n’étais pas timide, finalement. La révélation du siècle !!! Un bon moment, vraiment, que cette première.

 

Lundi 24 Mars.

 

Le printemps, un ciel un peu grisâtre. Mais surtout, pas cours de l’après-midi (ça c’était bien.). Tous les théâtreux partent en bus du lycée pour aller à l’Institut français (partent un peu en retard (un tout pitit peu) puisque Gabrielle avait oublié son sac. Fallait bien que quelqu’un remplisse ce rôle !) A l’Institut, tout le monde s’échauffe, les premières font leurs chorés, les seconde leur conte ; puis tout le monde se change ! Et hop hop hop, répèt générale ! Quelques bugs réglés facilement et tout le monde sort manger un peu, chanter, fumer, papoter, et tout le tralala. Et quand on rentre… C’est pour la fameuse épreuve du maquillage ! Les filles déjà sont sur-fonddeteinté et on a l’air (moi) de gothiques (sans le rouge à lèvre je ressemblais de beaucoup à un zombie.) ; mais alors les garçons étaient traumatisés. Leur virilité en a pris un sacré coup. Notre joyeuse bande de travelos et de gentilles filles du bord d’la route a alors attendu le moment fatidique. Quand les rideaux ont été fermés, parce que le public arrivait… Là, on a tous commencé à stresser. Pas vraiment pour moi, sans texte c’est plus soft ; mais les terminales et nos deux conteuses étaient au bord de la crise cardiaque. De toute façon, même sans texte, je mélangeais mes mots. Chapeau aux autres. Puis le spectacle, a commencé. Pendant la danse, nous les secondes étions dans les coulisses sur les côtés, à se demander si la barre par terre serait aussi traître qu’aux répètes et qu’on se prendrait les pieds dedans, ou autre boulette. Mais tout est allé comme sur des roulettes. On est sorti de scène, tranquilles, sous les applaudissements de la foule en extase (on l’espère), et on s’est posés dehors le reste du spectacle, à chuchoter avec les première et quelques terminales qui ne passaient pas ou été déjà passés ; jusqu’au final. Ouah ! Le final, c’était dément ! Pas très organisé, quelques-uns (moiiiii) ont quittés la scène quand on pouvait y rester ; mais c’était GENIAL ! Un peu de rangements de gobelets et mouchoirs pleins de fond de teint, et je rentrais chez moi avec Bob, les foulards, le panier et le drap. Et puis ma famille aussi, et ma voisine. Aussi.

 

 

 

Ce que les autres ont vraiment pensé, eux, je ne sais pas. Ce qu’ils en ont dit «était gratifiant en tout cas ! A vif, je n’ai pas eu beaucoup de retours, mais ça devait globalement être bien ! En tout cas rentrée chez moi, mes parents m’ont fait part de leurs impressions positives sur l’ensemble du spectacle. Les secondes : des jolis tableaux, des conteuses à la voix un peu tremblante mais ça allait. De vraiment jolis tableaux, surtout avec Kishimo-jin, et l’idée de faire jouer à tout le monde plusieurs rôles. Pour les premières, des chorés qui ont dû leur prendre du temps, je soupçonne ma sœur d’être tombée amoureuse de Marvin, enfin que du bon ! Les Term pareil, que du bon, surtout le fait de jouer deux fois les mêmes scènes car le texte n’était pas forcément compréhensible du premier coup. Ils ont globalement préféré la toute dernière scène je crois, du côté de la family. Mon frère lui adore Aurélie, d’ailleurs.

 

Bref, pour l’instant, l’option théâtre, c’est que du bonheur ! Des souvenirs qui resteront, des amitiés, des expériences, de la joie et de la convivialité… Le sérieux d’un cours pas comme les autres, mais si profitable et intéressant (et c’est un euphémisme.) ! Le plaisir de cette première réussie nous accompagnera toujours. Maintenant, on a droit à la rançon du succès, on est des stars, et oui… On est demandés de partout, on nous demande des autographes (bon, pas à ce point-là)… Mais en tout j’ai vraiment hâte, moi, et je pense que les autre aussi, de rejouer ! Devant le lycée, les primaires, tout le monde ! On a pris confiance, et tout ce qu’on veut c’est recommencer !

 

                                                                   Claire

 

 

 

 

Classe de Terminale

 

Le spectacle Amifran :

Mystères de l’amour, mystères de la vie  

 

Pour inaugurer la nouvelle salle de Théâtre, le Lycée français Anna de Noailles a invité l’ Association Amifran pour une représentation de la pièce Mystères de l’ amour, mystères de la vie. Le  spectacle  fut joué deux fois, à 11h pour les plus jeunes puis à 16h pour les Terminales.

 

Ce fut l’occasion pour les élèves de l’option Théâtre d’analyser un premier spectacle joué par une troupe semi-professionnelle. Sur les sièges de la salle sont posés des bouts de papiers sur lequel il est écrit : «Comment définiriez-vous en un mot la Vie ? »  Après un court discours du proviseur adjoint accompagné de quelques mots du directeur de l’Amifran (« Papadidi »), les lumières se ferment : le spectacle commence.

 

Le spectacle se compose de deux parties comme l’indique le titre :

 

  • La première partie commence par une lumière bleue accompagnée d’une musique au piano. Les acteurs rentrent : deux sont assis au milieu comme si ils étaient enchaînés ; autour d’eux cinq autres personnes se passent à tour de rôle une pelotte de laine, qui tourne autour des deux personnages du milieu. Puis ceux-ci se lèvent et tentent de se démêler des fils tissés entre eux. La musique s’arrête : entrent un homme symbolisé par un nœud papillon rouge et une femme symbolisée par un foulard marron. Alors commence une série de sketchs sur le thème de l’amour, basé sur la légèreté et l’humour. Entre chaque sketch, une chanson récurrente résonne, chantée par tous les acteurs accompagnés de Papadidi à la guitare. Le décor est très simple, composé d’une chaise, d’un drap et un bouquet de quelques fleurs.

 

  • La seconde partie commence par la mise en place d’un décor composé d’un sol en plastique rempli de foin, de verres ainsi qu’une bassine remplies d’eau en avant-scène. Deux personnages sont sur scène, l’un sur une chaise, l’autre sur par terre, dos à la scène. Les deux personnages ont des vêtements déchiquetés. Les personnages sont attachés par un fil de laine rouge. Une musique des années 50-60 résonne en fond de scène avant d’être coupée par des coups de tonnerre. Le spectateur comprend lorsque la lumière apparait que les deux personnages sont sur un radeau. Le second acte ne tourne qu’autour de ces deux personnages, appelés Blondin et Blondémé. Blondémé écrit à la manière d’un écrivain une lettre de rescousse, à partir de son carnet en fumant sa pipe. Blondin quant à lui est un communiste qui a été recueilli par Blondémé sur le radeau, et qui occupe la partie la plus dangereuse du radeau… il tombe souvent dans l’eau. Au moment où celui-ci est sur le point de se noyer, Blondémé lui envoie une bouée. Le dialogue est très intense entre les deux personnages, ce qui montre la qualité de jeu des deux acteurs. On trouve les thèmes de la vie, de la politique, une réflexion sur le passé. Le second acte se termine sur la phrase suivante : « Finalement, le mot qui définit la Vie, c’est l’espoir » avec un cercle de lumière qui rétrécit petit à petit. Sur les côtés des mains agitent un mouchoir blanc comme des mouettes, bercées par le bruit des vagues.

 

Pour terminer le spectacle, les acteurs demandent au public de monter sur scène et d’énoncer à haute voix le mot qui, selon eux, définirait la Vie. Trois personnes, (dont Mme Pollet, notre professeur), ont le courage de monter sur la scène ; les mots sont : précieuse, la Musique et le Théâtre.

 

Les réactions à la sortie du spectacle sont unanimes : un très bon spectacle, à la fois drôle et touchant, avec un très bon jeu d’acteur. La seule fausse note vient des plus jeunes spectateurs, qui ont trouvé une partie du spectacle un peu ennuyante(le texe de J.M. Ribes peut effectivement ne pas être accessible...)

 

Pour beaucoup d’élèves de l’option Théâtre, ce spectacle fut un souvenir nostalgique qui a émut plusieurs d’entre nous. A travers cet article, beaucoup d’ « anciens » de l’option Théâtre souhaitent ajouter que la rencontre de l’Amifran et la participation au festival d’Arad fut une expérience incroyable que personne ne regrettera et qui restera à jamais gravé dans les mémoires.

 

Ce fut donc une inauguration parfaite pour la salle de Théâtre du lycée que ce spectacle présenté par la troupe de l’Amifran qui a su toucher le cœur de ses spectateurs par son originalité, son humeur et sa légèreté.

 

 

Arnaud L. (Terminale)

bottom of page